Le 16 mars, Dominique PUTHOD, conseiller général sortant, a été réélu sur le canton d’Annecy Nord-Est. Je m’incline devant cette victoire de la droite.
J’adresse un très grand merci aux 1750 électeurs qui m’ont apporté leur voix au second tour. Cette campagne a été claire, digne et cohérente. Ensemble, nous avons combattu une politique, critiqué un bilan, proposé un projet raisonnable et solidaire. Je salue le courage des militants et des électeurs de la gauche : je leur confirme qu’au-delà de la déception que nous partageons aujourd’hui, ils me trouveront toujours à leurs côtés.
A mon adversaire Dominique PUTHOD, j’adresse mes félicitations et mes vœux très cordiaux pour un mandat de 6 ans au service du département mais aussi de tous les citoyens du canton. Je tiens à lui transmettre un double témoignage :
1) Les conditions de vie de beaucoup d’Annéciens se sont détériorées, qu’il s’agisse de se loger, de travailler ou de trouver un emploi, d’élever ses enfants, de se déplacer, de se soigner ou simplement de se nourrir. Les écarts de statut se creusent et on peut être inquiets sur la capacité du corps social à supporter longtemps de telles tensions.
2) Le taux impressionnant d’abstentions ( 63,30% ) signale un niveau alarmant de désespérance. Le nouvel élu aura fort à faire pour restaurer la sollicitude du Conseil Général envers sa population en difficultés.
Je formule ces deux messages avec gravité : je fais appel à l’homme de cœur pour qu’il les entende et s’attache à y remédier.
mardi 18 mars 2008
jeudi 13 mars 2008
DEUXIEME TOUR :TOUS AUX URNES !
Je tiens d’abord à saluer et remercier les 1572 électeurs qui le 9 mars, m’ont accordé leurs voix dès le premier tour des élections cantonales, permettant la mise en ballottage du conseiller général sortant.
Chacun sait que notre département reste gravement sous-équipé, qu’il s’agisse de l’accès au logement, des réservations foncières, des transports, des équipements collectifs ou du personnel social. Alors que la majorité se glorifie d’un bilan triomphant, les conditions de vie se détériorent pour les familles les moins aisées, les personnes âgées, les parents isolés, les jeunes en difficulté… La menace est réelle, de voir confortée pour longtemps cette autosatisfaction, et les écarts de statuts s’aggraver encore dans la population.
Cette campagne reste pour Monique LAPERRIERE et moi une rencontre dense et prometteuse avec les électeurs du canton. Les personnes comme les collectifs nous ont souvent permis d’aller au fond des choses : tant pour ce qui concerne l’analyse et le débat politique que pour la présentation de nos projets. Entre les candidats, il n’y a malheureusement pas eu de confrontation objective. Les internautes savent que j’ai été traité de menteur, critiquant mais ne proposant rien… J’ai même pu lire, incrédule, sous la plume de Dominique PUTHOD, un sarcasme inattendu à l’endroit de celui « qui tente d’être élu à un premier mandat à l’âge de 65 ans…» !
Ces maladresses ne comptent pas. Je n’ai jamais attaqué l’homme, par contre oui : j’ai combattu une politique conservatrice, contesté un bilan inégalitaire et frileux, avancé un projet raisonnable et solidaire. Et je constate avec gravité que dans ce département qui ne compte que 2 conseillers généraux socialistes sur 34 élus, contester l’excellence de la gestion majoritaire est perçu comme un scandale.
Les combinaisons de la droite pour conserver la mairie d’Annecy ne sont plus d’actualité. Ne laissons pas échapper une chance de faire entendre la voix de l’opposition au Conseil Général. Chaque bulletin compte : allez voter massivement !
Le 16 mars, j’appelle les citoyens de toutes les sensibilités de la gauche plurielle à rassembler leurs voix sur ma candidature.
Chacun sait que notre département reste gravement sous-équipé, qu’il s’agisse de l’accès au logement, des réservations foncières, des transports, des équipements collectifs ou du personnel social. Alors que la majorité se glorifie d’un bilan triomphant, les conditions de vie se détériorent pour les familles les moins aisées, les personnes âgées, les parents isolés, les jeunes en difficulté… La menace est réelle, de voir confortée pour longtemps cette autosatisfaction, et les écarts de statuts s’aggraver encore dans la population.
Cette campagne reste pour Monique LAPERRIERE et moi une rencontre dense et prometteuse avec les électeurs du canton. Les personnes comme les collectifs nous ont souvent permis d’aller au fond des choses : tant pour ce qui concerne l’analyse et le débat politique que pour la présentation de nos projets. Entre les candidats, il n’y a malheureusement pas eu de confrontation objective. Les internautes savent que j’ai été traité de menteur, critiquant mais ne proposant rien… J’ai même pu lire, incrédule, sous la plume de Dominique PUTHOD, un sarcasme inattendu à l’endroit de celui « qui tente d’être élu à un premier mandat à l’âge de 65 ans…» !
Ces maladresses ne comptent pas. Je n’ai jamais attaqué l’homme, par contre oui : j’ai combattu une politique conservatrice, contesté un bilan inégalitaire et frileux, avancé un projet raisonnable et solidaire. Et je constate avec gravité que dans ce département qui ne compte que 2 conseillers généraux socialistes sur 34 élus, contester l’excellence de la gestion majoritaire est perçu comme un scandale.
Les combinaisons de la droite pour conserver la mairie d’Annecy ne sont plus d’actualité. Ne laissons pas échapper une chance de faire entendre la voix de l’opposition au Conseil Général. Chaque bulletin compte : allez voter massivement !
Le 16 mars, j’appelle les citoyens de toutes les sensibilités de la gauche plurielle à rassembler leurs voix sur ma candidature.
LE SOUTIEN DU CANDIDAT COMMUNISTE
« J’appelle les électrices et les électeurs à voter Jean DARROT.
Son adversaire, de droite, est membre de la majorité départementale et un fidèle soutien à la majorité présidentielle. Nous souffrons tous de cette politique, il doit être battu.
L’élection de Jean DARROT, d’un conseiller général de gauche, sera un point d’appui pour tous. Seul le rassemblement sur les valeurs de gauche peut permettre de gagner. »
Merci Gilles, pour ce soutien loyal et fraternel : il conforte les valeurs que nous partageons.
Son adversaire, de droite, est membre de la majorité départementale et un fidèle soutien à la majorité présidentielle. Nous souffrons tous de cette politique, il doit être battu.
L’élection de Jean DARROT, d’un conseiller général de gauche, sera un point d’appui pour tous. Seul le rassemblement sur les valeurs de gauche peut permettre de gagner. »
Merci Gilles, pour ce soutien loyal et fraternel : il conforte les valeurs que nous partageons.
LES LAURIERS AMBIGUS DE LA FONDATION ABBE PIERRE
Selon le classement national établi par la Fondation Abbé Pierre, une commune qui a déjà beaucoup de logements locatifs sociaux voit son pourcentage augmenter faiblement, même si elle continue à en construire. C’est loin d’être le cas d’Annecy, qui partait de très bas et garde un retard considérable.
En 1983 nous avions 11,5% de « vrais » logements sociaux. 25 ans plus tard, nous sommes à 16,5% (Seynod et Meythet dépassent les 20%). Il y a eu un effort : la gauche a constamment bataillé pour l’obtenir, à la mairie et à l’agglomération…Mais nous sommes encore loin du compte !
Surtout, le classement établi par la Fondation Abbé Pierre ne considère pas le niveau de la demande de logements sociaux. Avec l’accroissement de la population sur l’agglomération et l’envolée des prix de l’immobilier, le retard ne se résorbe pas, il s’aggrave ! Les demandes sont chaque année plus nombreuses et l’attente plus longue.
En se contentant d’une approche sommaire de la question, la Fondation Abbé Pierre ne sert pas la cause qu’elle défend. Elle conforte la droite, les candidats du Nouveau Centre et de l’UMP, qui entendent se satisfaire d’une production minimaliste de logements sociaux.
En 1983 nous avions 11,5% de « vrais » logements sociaux. 25 ans plus tard, nous sommes à 16,5% (Seynod et Meythet dépassent les 20%). Il y a eu un effort : la gauche a constamment bataillé pour l’obtenir, à la mairie et à l’agglomération…Mais nous sommes encore loin du compte !
Surtout, le classement établi par la Fondation Abbé Pierre ne considère pas le niveau de la demande de logements sociaux. Avec l’accroissement de la population sur l’agglomération et l’envolée des prix de l’immobilier, le retard ne se résorbe pas, il s’aggrave ! Les demandes sont chaque année plus nombreuses et l’attente plus longue.
En se contentant d’une approche sommaire de la question, la Fondation Abbé Pierre ne sert pas la cause qu’elle défend. Elle conforte la droite, les candidats du Nouveau Centre et de l’UMP, qui entendent se satisfaire d’une production minimaliste de logements sociaux.
LE MOT DE MONIQUE LAPERRIERE, CANDIDATE SUPPLEANTE
"· Vous avez pu rencontrer votre candidat, Jean DARROT : par son écoute attentive, ses arguments sincères et ses compétences, il a su vous convaincre. Vous lui avez accordé votre confiance : votre vote lui a permis d’accéder au second tour.
· Vous n’avez pas eu de contact personnel avec votre candidat, Jean DARROT : sa campagne de proximité se voulait personnelle, sereine et sans tapage. Mais vous avez lu ses 4 tracts et sa profession de foi, qui reflètent sa détermination à rester au service de tous.
· En qualité de suppléante de Jean DARROT, j’ai pu apprécier sa capacité d’écoute, sa droiture et ses grandes compétences. Je témoigne aussi des ambitions audacieuses et solidaires qui l’animent, pour la Haute-Savoie et notre canton. En l’élisant le 16 mars, vous doterez le Conseil Général d’un serviteur efficace et authentique du Département. "
Monique est une militante infatigable, d’une présence aussi délicate qu’efficace. Ses propos me touchent mais je souhaite, quoiqu’il arrive, que chacun bénéficie longtemps de son sourire et de sa générosité.
· Vous n’avez pas eu de contact personnel avec votre candidat, Jean DARROT : sa campagne de proximité se voulait personnelle, sereine et sans tapage. Mais vous avez lu ses 4 tracts et sa profession de foi, qui reflètent sa détermination à rester au service de tous.
· En qualité de suppléante de Jean DARROT, j’ai pu apprécier sa capacité d’écoute, sa droiture et ses grandes compétences. Je témoigne aussi des ambitions audacieuses et solidaires qui l’animent, pour la Haute-Savoie et notre canton. En l’élisant le 16 mars, vous doterez le Conseil Général d’un serviteur efficace et authentique du Département. "
Monique est une militante infatigable, d’une présence aussi délicate qu’efficace. Ses propos me touchent mais je souhaite, quoiqu’il arrive, que chacun bénéficie longtemps de son sourire et de sa générosité.
vendredi 7 mars 2008
MISE AU POINT
Sur le blog de Dominique PUTHOD, sa suppléante Roselyne DRUZ-AMOUDRY réagit vivement à ma dernière lettre de campagne. Sans entrer dans la polémique, je souhaite préciser :
1) Dominique PUTHOD est vice-président sortant du Conseil Général, adjoint au Maire d’Annecy. Il a vocation à défendre un bilan et son programme s’inscrit dans la continuité, en phase avec la politique locale et nationale de la majorité présidentielle. Je combats cette politique, je conteste ce bilan et mon projet s’inscrit dans une perspective d’opposition…L’affrontement est inévitable : c’est la règle démocratique et je ne vois là rien d’inconvenant.
2) Je n’ai mis en cause ni l’éthique, ni le dévouement ni la personne de Dominique PUTHOD, que je tiens en haute estime et en sympathie. Tous les électeurs le savent.
3) Mon propos comportait une inexactitude : le Conseil Général a bien mis en place un établissement public foncier départemental…C’est la Communauté d’Agglomération Annécienne qui a refusé d’y adhérer. Et voilà l’erreur du novice aussitôt promue en « tissu de contre-vérités » !
Pour le reste : adversaire de Dominique PUTHOD, je partage avec lui des convictions républicaines et, je crois, une démarche d’authenticité. Nous n’avons ni le goût ni l’utilité de mentir aux citoyens. Gagnant ou perdant, je me réjouis qu’il en soit ainsi.
1) Dominique PUTHOD est vice-président sortant du Conseil Général, adjoint au Maire d’Annecy. Il a vocation à défendre un bilan et son programme s’inscrit dans la continuité, en phase avec la politique locale et nationale de la majorité présidentielle. Je combats cette politique, je conteste ce bilan et mon projet s’inscrit dans une perspective d’opposition…L’affrontement est inévitable : c’est la règle démocratique et je ne vois là rien d’inconvenant.
2) Je n’ai mis en cause ni l’éthique, ni le dévouement ni la personne de Dominique PUTHOD, que je tiens en haute estime et en sympathie. Tous les électeurs le savent.
3) Mon propos comportait une inexactitude : le Conseil Général a bien mis en place un établissement public foncier départemental…C’est la Communauté d’Agglomération Annécienne qui a refusé d’y adhérer. Et voilà l’erreur du novice aussitôt promue en « tissu de contre-vérités » !
Pour le reste : adversaire de Dominique PUTHOD, je partage avec lui des convictions républicaines et, je crois, une démarche d’authenticité. Nous n’avons ni le goût ni l’utilité de mentir aux citoyens. Gagnant ou perdant, je me réjouis qu’il en soit ainsi.
jeudi 6 mars 2008
DESINFORMATION: RESTONS "CLEAN" !...
Quelques (rares) électeurs m'ont contesté le droit de diffuser, après le 25 février, d'autres textes que celui de ma profession de foi officielle : ils disent se référer à un étrange avertissement mis en ligne par Dominique PUTHOD sur son blog.
Renseignements pris, l'article qui pourrait correspondre (Art 125 du Code Electoral, 3ème alinea) est abrogé depuis de nombreuses années. Je confirme donc que cette pratique est parfaitement règlementaire. Elle s'offre d'ailleurs au service des citoyens qui, quelles que soient leurs convictions, apprécient d'être informés, de réfléchir et de débattre. Rappelons que notre matériel de campagne est resté des plus sobres au regard de celui des autres candidats: 3 lettres à thème sur papier recyclé, nos mini-cartes de visite et le présent blog (qui compte il est vrai, prés de 1000 visites sur un mois de mise en ligne). Enfin nous prenons, Monique LAPERRIERE et moi, beaucoup de plaisir à ces rencontres qui s'avèrent édifiantes, quel que puisse être le résultat final du scrutin. Donc, continuons...et rendez-vous dimanche prochain !
Renseignements pris, l'article qui pourrait correspondre (Art 125 du Code Electoral, 3ème alinea) est abrogé depuis de nombreuses années. Je confirme donc que cette pratique est parfaitement règlementaire. Elle s'offre d'ailleurs au service des citoyens qui, quelles que soient leurs convictions, apprécient d'être informés, de réfléchir et de débattre. Rappelons que notre matériel de campagne est resté des plus sobres au regard de celui des autres candidats: 3 lettres à thème sur papier recyclé, nos mini-cartes de visite et le présent blog (qui compte il est vrai, prés de 1000 visites sur un mois de mise en ligne). Enfin nous prenons, Monique LAPERRIERE et moi, beaucoup de plaisir à ces rencontres qui s'avèrent édifiantes, quel que puisse être le résultat final du scrutin. Donc, continuons...et rendez-vous dimanche prochain !
SANTE PUBLIQUE: L'INCURIE ET LE PILLAGE
La Santé avec la droite, c’est déjà :
* Médicaments et visites toujours moins remboursés
* Forfait hospitalier passé à 16 Euros
* Dépassements d’honoraires de plus en plus fréquents
* Forfait de 18 Euros sur les actes lourds
* Taxes SARKOZY sur chaque boîte de médicaments, chaque acte paramédical, chaque transport en ambulance.
En même temps, la Santé qu’on dit « en excédent de dépenses » reste un marché prospère :
* Les prix officiels des médicaments incluent 25% de frais de marketing supportés par la Sécurité Sociale et les malades, au seul bénéfice des industriels.
* Les dépassements d’honoraires médicaux se généralisent, sans règles ni transparence.
* La tarification hospitalière est entièrement conçue pour favoriser l’hospitalisation privée, dont les grandes enseignes réalisent des profits spectaculaires. A l’inverse, en pénalisant les taches de veille sanitaire, de prévention et d’intérêt général, elle est ruineuse pour les hôpitaux publics dont 70% sont en déficit.
L’amplification du déficit est une politique délibérée. Tout en culpabilisant malades et prescripteurs, les pouvoirs publics ferment les yeux sur des milliards de créances irrecouvrées. On prépare ainsi méthodiquement le discrédit du système, avant de le livrer aux assureurs privés qui n’attendent que cela.
Au niveau local, les collectivités recueillent les conséquences désastreuses de cette incurie pour les populations exposées : des patients impécunieux abandonnent leurs soins et leur suivi, les dispositifs de prévention sont empêchés, on voit réapparaître d’anciennes pathologies liées à la précarité…Des mesures énergiques sont indispensables :
* Dénoncer le désengagement de l’Etat sur les budgets sociaux
* Activer le réseau « ville-hôpital » pour assurer la permanence d’accès aux soins
* Simplifier les procédures d’indemnisation des professionnels de santé pour les patients relevant de la Couverture Maladie Universelle et de l’Aide Médicale d’Etat (CMU, AME) dont la prise en soins est de plus en plus souvent refusée.
* Amplifier et décloisonner les dispositifs de prévention, notamment en PMI (Protection Maternelle et Infantile) et sur les programmes d’accès aux soins de santé.
Mais seul le rétablissement d’une protection sociale digne d’un Etat moderne garantira des actions solidaires efficaces.
* Médicaments et visites toujours moins remboursés
* Forfait hospitalier passé à 16 Euros
* Dépassements d’honoraires de plus en plus fréquents
* Forfait de 18 Euros sur les actes lourds
* Taxes SARKOZY sur chaque boîte de médicaments, chaque acte paramédical, chaque transport en ambulance.
En même temps, la Santé qu’on dit « en excédent de dépenses » reste un marché prospère :
* Les prix officiels des médicaments incluent 25% de frais de marketing supportés par la Sécurité Sociale et les malades, au seul bénéfice des industriels.
* Les dépassements d’honoraires médicaux se généralisent, sans règles ni transparence.
* La tarification hospitalière est entièrement conçue pour favoriser l’hospitalisation privée, dont les grandes enseignes réalisent des profits spectaculaires. A l’inverse, en pénalisant les taches de veille sanitaire, de prévention et d’intérêt général, elle est ruineuse pour les hôpitaux publics dont 70% sont en déficit.
L’amplification du déficit est une politique délibérée. Tout en culpabilisant malades et prescripteurs, les pouvoirs publics ferment les yeux sur des milliards de créances irrecouvrées. On prépare ainsi méthodiquement le discrédit du système, avant de le livrer aux assureurs privés qui n’attendent que cela.
Au niveau local, les collectivités recueillent les conséquences désastreuses de cette incurie pour les populations exposées : des patients impécunieux abandonnent leurs soins et leur suivi, les dispositifs de prévention sont empêchés, on voit réapparaître d’anciennes pathologies liées à la précarité…Des mesures énergiques sont indispensables :
* Dénoncer le désengagement de l’Etat sur les budgets sociaux
* Activer le réseau « ville-hôpital » pour assurer la permanence d’accès aux soins
* Simplifier les procédures d’indemnisation des professionnels de santé pour les patients relevant de la Couverture Maladie Universelle et de l’Aide Médicale d’Etat (CMU, AME) dont la prise en soins est de plus en plus souvent refusée.
* Amplifier et décloisonner les dispositifs de prévention, notamment en PMI (Protection Maternelle et Infantile) et sur les programmes d’accès aux soins de santé.
Mais seul le rétablissement d’une protection sociale digne d’un Etat moderne garantira des actions solidaires efficaces.
LES FAIBLESSES D'UN ELU CENTRISTE
LES FAIBLESSES D’UN ELU CENTRISTE
Peut-on raisonnablement donner quitus à Dominique PUTHOD pour son mandat de Conseiller Général ?
Elu avec une étiquette centriste en 2001, il tourne le dos à François BAYROU en 2007 pour soutenir Nicolas SARKOZY, dont on peut résumer les 9 premiers mois de présidence :
- Baisse du pouvoir d’achat pour la majorité des ménages et les personnes âgées
- Taxes et franchises nouvelles sur les soins et les médicaments
- Bouclier fiscal et franchises étendues pour les patrimoines et revenus élevés
- Dérégulation accélérée du marché du travail
- Asphyxie méthodique des services publics, pour mieux livrer aux groupes financiers privés la télévision, la santé, la protection sociale, l’énergie, les transports, les universités, la recherche
- Et de toute évidence (pour après les élections !…) : un plan de rigueur sans précédent.
Entre 2001 et 2008, le Conseil Général a régulièrement augmenté la part départementale de la taxe d’habitation, ce qui donne, pour un logement de référence de 90 m2 à Annecy-Novel :
* +45% sans enfant à charge
* +53% avec 2 enfants à charge
* +65% avec 3 enfants à charge
* L’augmentation a été plus forte encore pour les ménages à faibles ressources qui bénéficiaient jusqu’en 2006 de l’abattement spécial à la base, supprimé en 2007, rétabli à minima en 2008.
Au budget 2008, la dette du département augmente brusquement de 50%, augurant d’une probable augmentation des recettes fiscales en 2009 (après les élections bien sûr, là aussi). Sur cette même discussion budgétaire, l’assemblée départementale a rejeté la motion des Associations pluralistes des Maires, des Départements et des Régions de France (AMF, ADF, ARF) réclamant à l’Etat une meilleure maîtrise territoriale des recettes à vocation sociale. Dommage pour les électeurs de Haute-Savoie : les amis du gouvernement passent avant les actions solidaires…
La majorité a aussi refusé la création d’un établissement public foncier départemental. Résultat : à peine 20% des crédits communaux d’intervention foncière ont été consommés ; les promoteurs privés d’établissements de retraite amortissent l’achat du terrain en pratiquant des prix de journée prohibitifs ; enfin le parc locatif aidé ne représente que 16% des logements sur l’agglomération d’Annecy.
L’homme d’honneur (Dominique PUTHOD en est un, assurément) doit aujourd’hui assumer ses alliances et leurs conséquences. Opposée à la-sienne, ma candidature vise à stopper cette politique inégalitaire et à bâtir un budget départemental solidaire.
Peut-on raisonnablement donner quitus à Dominique PUTHOD pour son mandat de Conseiller Général ?
Elu avec une étiquette centriste en 2001, il tourne le dos à François BAYROU en 2007 pour soutenir Nicolas SARKOZY, dont on peut résumer les 9 premiers mois de présidence :
- Baisse du pouvoir d’achat pour la majorité des ménages et les personnes âgées
- Taxes et franchises nouvelles sur les soins et les médicaments
- Bouclier fiscal et franchises étendues pour les patrimoines et revenus élevés
- Dérégulation accélérée du marché du travail
- Asphyxie méthodique des services publics, pour mieux livrer aux groupes financiers privés la télévision, la santé, la protection sociale, l’énergie, les transports, les universités, la recherche
- Et de toute évidence (pour après les élections !…) : un plan de rigueur sans précédent.
Entre 2001 et 2008, le Conseil Général a régulièrement augmenté la part départementale de la taxe d’habitation, ce qui donne, pour un logement de référence de 90 m2 à Annecy-Novel :
* +45% sans enfant à charge
* +53% avec 2 enfants à charge
* +65% avec 3 enfants à charge
* L’augmentation a été plus forte encore pour les ménages à faibles ressources qui bénéficiaient jusqu’en 2006 de l’abattement spécial à la base, supprimé en 2007, rétabli à minima en 2008.
Au budget 2008, la dette du département augmente brusquement de 50%, augurant d’une probable augmentation des recettes fiscales en 2009 (après les élections bien sûr, là aussi). Sur cette même discussion budgétaire, l’assemblée départementale a rejeté la motion des Associations pluralistes des Maires, des Départements et des Régions de France (AMF, ADF, ARF) réclamant à l’Etat une meilleure maîtrise territoriale des recettes à vocation sociale. Dommage pour les électeurs de Haute-Savoie : les amis du gouvernement passent avant les actions solidaires…
La majorité a aussi refusé la création d’un établissement public foncier départemental. Résultat : à peine 20% des crédits communaux d’intervention foncière ont été consommés ; les promoteurs privés d’établissements de retraite amortissent l’achat du terrain en pratiquant des prix de journée prohibitifs ; enfin le parc locatif aidé ne représente que 16% des logements sur l’agglomération d’Annecy.
L’homme d’honneur (Dominique PUTHOD en est un, assurément) doit aujourd’hui assumer ses alliances et leurs conséquences. Opposée à la-sienne, ma candidature vise à stopper cette politique inégalitaire et à bâtir un budget départemental solidaire.
samedi 1 mars 2008
mardi 26 février 2008
PERSONNES AGEES, FAMILLES, ENFANTS : VIVRE ENSEMBLE

Extrait de ma lettre de campagne n°2
LE CONSTAT :
La pénurie est tragique sur ce département. 4000 personnes âgées dépendantes sont accueillies en maison de retraite (dont seulement la moitié en établissement public). 4500 à leur domicile, ont une dépendance reconnue et relèvent de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA).
La pénurie de soignants et d’auxiliaires de vie sociale rend les dispositifs BORLOO inopérants.
Les délais d’attente épuisent des centaines de familles. Les règles de priorité sont obscures. C’est le terreau d’un marketting méthodique de quelques enseignes prospères, spécialisées dans l’hôtellerie des personnes âgées…mais nullement dans l’action solidaire ! On assiste ici à un véritable « raid sur le troisième âge ».
Quelle a été l’action de la majorité du Conseil Général ? Le Schéma Gérontologique Départemental 2008-2012 comporte de réels efforts de coordination, s’appuyant sur la compétence précieuse et reconnue de collectifs tels que le CODERPA ( Comité Départemental des Retraités et Personnes Agées). Mais trop d’élus s’en tiennent à un clientélisme aussi compassé qu’arbitraire. Ils feignent d’oublier qu’ils sont largement responsables de cette situation : n’ont-ils pas soutenu et appelé de leurs vœux cette libéralisation sauvage du marché des soins ?
MON PROJET :
1) Intervenir sur le foncier pour créer des maisons de retraite publiques à tarification hôtelière raisonnable, pour des séjours durables ou ponctuels ( indisponibilité des enfants, épisode de dépendance réversible, intempéries saisonnières…).
2) Garantir l’Allocation Personnalisée d’Autonomie contre les menaces actuelles de « récupération » sur le patrimoine, ce qui pénaliserait évidemment les familles qui possèdent le moins.
3) Mettre à plat la charte liant les prestataires et le Conseil Général, afin d’imposer aux promoteurs privés la même transparence qu’aux services publics : notamment quant à la qualification des personnels, à la pérennité et à la globalité des prises en charge.
4) Renforcer les filières de recrutement et de formation dans les métiers de l’aide à la personne, en collaboration avec la Région.
5) Développer un dispositif souple, réactif et coordonné d’aide aux aidants, pour appuyer l’entourage dans des recherches de solutions adaptées à la personne âgée, à son environnement et à ses ressources.
6) Entretenir et animer un lien culturel, social et familial entre générations, en favorisant les initiatives collaboratives des associations.
7) Soutenir des expériences novatrices, telles que l’hébergement d’étudiants chez des personnes âgées ou l’accueil temporaire de seniors isolés dans les foyers de jeunes travailleurs.
LE CONSTAT :
La pénurie est tragique sur ce département. 4000 personnes âgées dépendantes sont accueillies en maison de retraite (dont seulement la moitié en établissement public). 4500 à leur domicile, ont une dépendance reconnue et relèvent de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA).
La pénurie de soignants et d’auxiliaires de vie sociale rend les dispositifs BORLOO inopérants.
Les délais d’attente épuisent des centaines de familles. Les règles de priorité sont obscures. C’est le terreau d’un marketting méthodique de quelques enseignes prospères, spécialisées dans l’hôtellerie des personnes âgées…mais nullement dans l’action solidaire ! On assiste ici à un véritable « raid sur le troisième âge ».
Quelle a été l’action de la majorité du Conseil Général ? Le Schéma Gérontologique Départemental 2008-2012 comporte de réels efforts de coordination, s’appuyant sur la compétence précieuse et reconnue de collectifs tels que le CODERPA ( Comité Départemental des Retraités et Personnes Agées). Mais trop d’élus s’en tiennent à un clientélisme aussi compassé qu’arbitraire. Ils feignent d’oublier qu’ils sont largement responsables de cette situation : n’ont-ils pas soutenu et appelé de leurs vœux cette libéralisation sauvage du marché des soins ?
MON PROJET :
1) Intervenir sur le foncier pour créer des maisons de retraite publiques à tarification hôtelière raisonnable, pour des séjours durables ou ponctuels ( indisponibilité des enfants, épisode de dépendance réversible, intempéries saisonnières…).
2) Garantir l’Allocation Personnalisée d’Autonomie contre les menaces actuelles de « récupération » sur le patrimoine, ce qui pénaliserait évidemment les familles qui possèdent le moins.
3) Mettre à plat la charte liant les prestataires et le Conseil Général, afin d’imposer aux promoteurs privés la même transparence qu’aux services publics : notamment quant à la qualification des personnels, à la pérennité et à la globalité des prises en charge.
4) Renforcer les filières de recrutement et de formation dans les métiers de l’aide à la personne, en collaboration avec la Région.
5) Développer un dispositif souple, réactif et coordonné d’aide aux aidants, pour appuyer l’entourage dans des recherches de solutions adaptées à la personne âgée, à son environnement et à ses ressources.
6) Entretenir et animer un lien culturel, social et familial entre générations, en favorisant les initiatives collaboratives des associations.
7) Soutenir des expériences novatrices, telles que l’hébergement d’étudiants chez des personnes âgées ou l’accueil temporaire de seniors isolés dans les foyers de jeunes travailleurs.
mardi 19 février 2008
Mon équipe de campagne
mère de deux enfants,
elle milite activement dans la vie associative.
Au Parti Socialiste, elle est déléguée fédérale
elle milite activement dans la vie associative.
Au Parti Socialiste, elle est déléguée fédérale
à la protection sociale.
il est l’aîné d’une fratrie de quatre.
Militant socialiste,
titulaire d’un BTS d’action commerciale,
il est aujourd’hui créateur d’entreprise.
Isabelle LORENTZ est mon mandataire financier.Mère de deux enfants,
elle exerce le métier de comptable.
Militante associative et sympathisante du PS,
elle est ma colistière sur la liste municipale
« Annecy Horizon Solidaire ».
colistiers en campagne pour les
municipales d’Annecy.
Voici sous la flamme « Horizon Solidaire »
Evelyne MARTEAU,
Robert SAINT-ROMAIN (le boss)
Catherine CLEYET-MERLE
et Florian ROSSILLO.
lundi 18 février 2008
samedi 2 février 2008
Une maison des adolescents pour Annecy
Si les jeunes de 12/25 ans connaissent une période de vulnérabilité dans leurs liens sociaux, leur insertion, leur orientation et souvent leurs moyens de vivre, leur hygiène et leur santé, peu d’entre eux s’adressent spontanément aux services institutionnels ou associatifs qui pourraient les aider. Ce sont malheureusement les plus exposés qui s’isolent. Dans les situations de détresse, on constate que ces jeunes ont longtemps dérivé vers des espaces dépourvus d’acteurs sociaux, ou rebondi entre des lieux d’accueil multiples, insuffisamment coordonnés ou trop spécialisés. Bénévoles et professionnels partagent ce constat avec les parents, les amis et les alliés des adolescents concernés, au sein des nombreux services publics ou associatifs à vocation éducative, sanitaire ou sociale.
Une quinzaine d’associations et de services ont donc cherché à mutualiser leurs pratiques d’intervention pour optimiser leur accessibilité et leur efficacité. Il s’agit de faire mieux connaître l’offre, d’harmoniser l’accueil et les réponses apportées, d’accompagner les jeunes sur des trajectoires complémentaires et interactives, tout en respectant les espaces intimes et privés de chacun. La formule recherchée pourrait s’inspirer du modèle des « Maisons des adolescents », tel que plusieurs villes de France l’ont mis en œuvre sur des dimensions très variables. Sans créer de structure supplémentaire, une sorte de « guichet unique » serait offert aux jeunes mais aussi à ceux qui y sont attentifs : familles, bénévoles, enseignants... Des ressources, des diagnostics et des savoir-faire seraient ainsi partagés, sans renoncer aux spécificités de chacun ni confondre les mandats officiels (éducatifs, sanitaires, sociaux, judiciaires…). En pratique, l’accueil serait assuré par des vacations décentralisées d’intervenants des services participant à la structure, coordonnés par un noyau d’animateurs permanents. Surtout, les dysfonctionnements propres à chacune des composantes comme à leurs interfaces seraient soumises à des analyses concertées, au sein d’un comité collégial transversal d’où seraient également initiées des modalités d’animation originales, récréatives ou festives : colloques, petits-déjeuners ou cafés-débats, festivals…
Peu coûteux car s’appuyant sur des dispositifs existants, rentable car il aura justement pour effet de les rendre plus productifs, souhaitable car trop de jeunes sont réellement en souffrance, ce programme est officiellement préconisé par l’Etat selon un « Appel à projet » renouvelé chaque année. Un financement partiel est proposé en investissement et en fonctionnement, à la condition d’un engagement local politique et financier équivalent. Les élus de la majorité auxquels ce projet a été présenté se montrent pour le moins sceptiques et circonspects, quand ils n’y sont pas ouvertement hostiles. Ceci en dépit de la contribution expertale largement concertée qui leur est offerte, et d’un remarquable travail de préparation et d’enquête par les services socio-éducatifs du Conseil Général et des communes du bassin…Une société qui ne reconnaît pas les difficultés de ses jeunes est en danger ! En outre, mon expérience auprès des familles m’a convaincu que l’adolescence concerne bel et bien tous les âges. Si je suis élu, je prioriserai d’autant mieux ce projet que j’y travaille depuis quatre ans.
Une quinzaine d’associations et de services ont donc cherché à mutualiser leurs pratiques d’intervention pour optimiser leur accessibilité et leur efficacité. Il s’agit de faire mieux connaître l’offre, d’harmoniser l’accueil et les réponses apportées, d’accompagner les jeunes sur des trajectoires complémentaires et interactives, tout en respectant les espaces intimes et privés de chacun. La formule recherchée pourrait s’inspirer du modèle des « Maisons des adolescents », tel que plusieurs villes de France l’ont mis en œuvre sur des dimensions très variables. Sans créer de structure supplémentaire, une sorte de « guichet unique » serait offert aux jeunes mais aussi à ceux qui y sont attentifs : familles, bénévoles, enseignants... Des ressources, des diagnostics et des savoir-faire seraient ainsi partagés, sans renoncer aux spécificités de chacun ni confondre les mandats officiels (éducatifs, sanitaires, sociaux, judiciaires…). En pratique, l’accueil serait assuré par des vacations décentralisées d’intervenants des services participant à la structure, coordonnés par un noyau d’animateurs permanents. Surtout, les dysfonctionnements propres à chacune des composantes comme à leurs interfaces seraient soumises à des analyses concertées, au sein d’un comité collégial transversal d’où seraient également initiées des modalités d’animation originales, récréatives ou festives : colloques, petits-déjeuners ou cafés-débats, festivals…
Peu coûteux car s’appuyant sur des dispositifs existants, rentable car il aura justement pour effet de les rendre plus productifs, souhaitable car trop de jeunes sont réellement en souffrance, ce programme est officiellement préconisé par l’Etat selon un « Appel à projet » renouvelé chaque année. Un financement partiel est proposé en investissement et en fonctionnement, à la condition d’un engagement local politique et financier équivalent. Les élus de la majorité auxquels ce projet a été présenté se montrent pour le moins sceptiques et circonspects, quand ils n’y sont pas ouvertement hostiles. Ceci en dépit de la contribution expertale largement concertée qui leur est offerte, et d’un remarquable travail de préparation et d’enquête par les services socio-éducatifs du Conseil Général et des communes du bassin…Une société qui ne reconnaît pas les difficultés de ses jeunes est en danger ! En outre, mon expérience auprès des familles m’a convaincu que l’adolescence concerne bel et bien tous les âges. Si je suis élu, je prioriserai d’autant mieux ce projet que j’y travaille depuis quatre ans.
samedi 26 janvier 2008
POURQUOI JE SUIS CANDIDAT
J’aime ce département superbe, qui m’accueille depuis 35 ans : c’est en Haute-Savoie que ma vie familiale, professionnelle et militante s’est épanouie. En lien continu avec ceux qui, salariés ou bénévoles, se consacrent aux difficultés individuelles ou collectives des familles, de l’enfance et de l’adolescence.
Dans mes lourdes charges de pédopsychiatre hospitalier comme dans mes engagements associatifs, politiques et syndicaux, la construction du lien social et les institutions de la cité sont restées un objectif permanent. Les richesses intimes des personnes, les trésors et les tensions de l’espace familial, les aspirations conjuguées des générations et des groupes humains sont à mes yeux des valeurs précieuses, riches de leurs confrontations comme de leurs solidarités. Elles fondent l’aventure démocratique, passionnante et jamais achevée.
Sur un itinéraire militant commencé dés l’adolescence à la JEC et à l’UNEF, poursuivi au PSU puis au PS, j’ai longtemps choisi d’agir au sein de ce qu’on appelle bizarrement la « société civile » (en vérité : une citoyenneté partagée). Avec d’autres, nous nous sommes efforcés d’initier, d’élaborer, de promouvoir et de soutenir l’action institutionnelle de nos amis candidats ou élus, sollicitant à l’occasion l’humanisme et la raison de nos adversaires quand ils étaient au pouvoir. Retraité depuis peu, je suis désormais disponible pour assumer efficacement un mandat au Conseil Général.
Je fais d’abord le constat que notre assemblée départementale, farouchement conservatrice, s’est trop longtemps privée des richesses de l’initiative citoyenne. Elle reste très à distance des difficultés économiques et sociales de nombreux jeunes, des familles et des personnes âgées. Les élus de la majorité défendent aujourd’hui un modèle de société fondé sur des écarts de statuts insupportables entre catégories de citoyens, entre jeunes et adultes, entre exclus et intégrés… avec la conviction feinte que tout cela serait dans la nature des choses ! Or le chômage, la précarité, la souffrance sociale et l’exclusion ne sont ni une fatalité ni la conséquence d’une prétendue loi du marché. Ils ne sont pas non plus un hasard politique : nés d’une volonté spéculative, ils sont le fruit d’une violence faite à la cohésion sociale. Je crois, pour en être quotidiennement édifié, à la force de l’intelligence plurielle : les aspirations, les compétences et la sensibilité collectives sont autrement plus cohérentes que cet individualisme de masse auquel la majorité actuelle cherche à les réduire, sans doute pour les faire taire.
Une gestion rigoureuse, responsable et solidaire des ressources publiques, à laquelle je suis profondément attaché, n’est pour rien dans ces désordres. Je déplore par exemple l’augmentation importante de la dette du Département sur son budget 2008, sans contrepartie au service des citoyens-contribuables. Outre mon service hospitalier, j’ai fondé ou dirigé, souvent en gestion opérationnelle, plusieurs associations départementales à vocation sociale avec d’importantes charges budgétaires et humaines. J’ai même fini par obtenir un diplôme après de vraies études en économie : je sais qu’il ne faut pas rêver…
C’est pourquoi chacun des trois axes de mon programme s’appuie sur quelques engagements simples, positifs et concrets. Ils ne s’en inscrivent que plus résolument dans une politique départementale ambitieuse et soigneusement concertée : avec les habitants du canton comme avec les partenaires, tant au niveau de la ville d’Annecy qu’à ceux des communes voisines, des instances départementales, de la Région et de l’Etat.
Dans mes lourdes charges de pédopsychiatre hospitalier comme dans mes engagements associatifs, politiques et syndicaux, la construction du lien social et les institutions de la cité sont restées un objectif permanent. Les richesses intimes des personnes, les trésors et les tensions de l’espace familial, les aspirations conjuguées des générations et des groupes humains sont à mes yeux des valeurs précieuses, riches de leurs confrontations comme de leurs solidarités. Elles fondent l’aventure démocratique, passionnante et jamais achevée.
Sur un itinéraire militant commencé dés l’adolescence à la JEC et à l’UNEF, poursuivi au PSU puis au PS, j’ai longtemps choisi d’agir au sein de ce qu’on appelle bizarrement la « société civile » (en vérité : une citoyenneté partagée). Avec d’autres, nous nous sommes efforcés d’initier, d’élaborer, de promouvoir et de soutenir l’action institutionnelle de nos amis candidats ou élus, sollicitant à l’occasion l’humanisme et la raison de nos adversaires quand ils étaient au pouvoir. Retraité depuis peu, je suis désormais disponible pour assumer efficacement un mandat au Conseil Général.
Je fais d’abord le constat que notre assemblée départementale, farouchement conservatrice, s’est trop longtemps privée des richesses de l’initiative citoyenne. Elle reste très à distance des difficultés économiques et sociales de nombreux jeunes, des familles et des personnes âgées. Les élus de la majorité défendent aujourd’hui un modèle de société fondé sur des écarts de statuts insupportables entre catégories de citoyens, entre jeunes et adultes, entre exclus et intégrés… avec la conviction feinte que tout cela serait dans la nature des choses ! Or le chômage, la précarité, la souffrance sociale et l’exclusion ne sont ni une fatalité ni la conséquence d’une prétendue loi du marché. Ils ne sont pas non plus un hasard politique : nés d’une volonté spéculative, ils sont le fruit d’une violence faite à la cohésion sociale. Je crois, pour en être quotidiennement édifié, à la force de l’intelligence plurielle : les aspirations, les compétences et la sensibilité collectives sont autrement plus cohérentes que cet individualisme de masse auquel la majorité actuelle cherche à les réduire, sans doute pour les faire taire.
Une gestion rigoureuse, responsable et solidaire des ressources publiques, à laquelle je suis profondément attaché, n’est pour rien dans ces désordres. Je déplore par exemple l’augmentation importante de la dette du Département sur son budget 2008, sans contrepartie au service des citoyens-contribuables. Outre mon service hospitalier, j’ai fondé ou dirigé, souvent en gestion opérationnelle, plusieurs associations départementales à vocation sociale avec d’importantes charges budgétaires et humaines. J’ai même fini par obtenir un diplôme après de vraies études en économie : je sais qu’il ne faut pas rêver…
C’est pourquoi chacun des trois axes de mon programme s’appuie sur quelques engagements simples, positifs et concrets. Ils ne s’en inscrivent que plus résolument dans une politique départementale ambitieuse et soigneusement concertée : avec les habitants du canton comme avec les partenaires, tant au niveau de la ville d’Annecy qu’à ceux des communes voisines, des instances départementales, de la Région et de l’Etat.
1°) ENGAGER UNE DYNAMIQUE DE FRATERNITE
Des services sont à améliorer auprès des personne âgées ( souvent trop isolées à domicile ou délaissées dans des collectivité aux moyens insuffisants) des tout-petits ( trop peu de solutions d’accueil, des places de crèche ou de garderie se créent mais d’autres se ferment, les services publics de proximité sont inexistant) des jeunes à intégrer, protéger, former ou orienter, des parents à secourir ou conseiller, des personnes handicapées à accompagner…De façon concrète, je m’engage à promouvoir sur le bassin d’Annecy, une Maison des Adolescents. Ouverte aux jeunes, aux parents et grands-parents, éducateurs, enseignants, bénévoles…ce lieu-ressources sera animé sur des horaires plutôt péri-scolaires, par mutualisation des dispositifs institutionnels ou associatifs existants, et visera à optimiser l’accessibilité, la compétence et la complémentarité de ces intances.
2°) PROMOUVOIR UN CADRE DE VIE DE QUALITE
D’énormes efforts d’équipement sont nécessaires sur les logements existants et à venir, les bâtiments publics, les espaces extérieurs, des transports intercommunaux non polluants, des lignes ferroviaires locales ( le réseau est pitoyable…et on endette encore le contribuable pour une autoroute qui crée un afflux de véhicules polluants, défigure le paysage et ne profitera qu’aux privilégiés). Mais il faut avant tout faire droit à une culture du développement durable. Les enfants y sont souvent plus sensibles, eux qui assumeront nos dettes et les effets climatiques de notre imprévoyance. Je m’engage donc à une campagne pédagogique interactive et… « durable ». Elle permettra à la fois de promouvoir les changements indispensables dans les comportements écologiques individuels et collectifs, de recueillir les idées novatrices dont les jeunes ont le secret, et d’introduire dans les familles des discussions fécondes.
(NB : Non, je ne m’engage PAS à justifier la coupable opposition de mon confrère et voisin, président de l’Assemblée Nationale, au moratoire sur le maïs génétiquement modifié ! )
3°) INSTAURER UNE DEMOCRATIE PARTICIPATIVE
Je résume ici un double engagement : je saurai vous trouver, ET vous saurez où me trouver (contents ou pas contents). Je ne m’abriterai ni dans les salons feutrés d’un cercle de notables, ni dans la virtualité du blog… même si l’un et l’autre peuvent servir ! J’ai trop travaillé dans le syndicalisme et les associations pour me priver aujourd’hui du levier irremplaçable d’une concertation réactive, en aval comme en amont de la décision politique. Je m’engage donc d’une part à ouvrir au public une permanence mensuelle, d’autre part à rencontrer les responsables associatifs et syndicaux à leur convenance, en fonction de l’actualité et de l’évolution des dossiers. J’éditerai une lettre trimestrielle d’information et d’échange sur les actions en cours. Ce qui ne m’empêchera pas d’être plus largement présent sur le terrain…et attentif à vos messages sur le blog.
Au plaisir de vous rencontrer !
Jean DARROT
Inscription à :
Commentaires (Atom)
Ma bio intime
Je suis né en 1944 à Casablanca au Maroc
Je suis marié depuis 1966 avec Annie PIERART
J'ai trois enfants de 39, 35 et 31 ans et cinq petits-enfants âgés de 12, 10, 9, 5 et 2 ans
Je suis marié depuis 1966 avec Annie PIERART
J'ai trois enfants de 39, 35 et 31 ans et cinq petits-enfants âgés de 12, 10, 9, 5 et 2 ans
mon parcours académique
1961 : Baccalauréat (série Mathématiques)
1961-1969 : Etudes de Médecine à Paris
1967-1970 : Internat en Médecine au Havre
1969 : Thèse de pédiatrie à Paris pour le Doctorat en Médecine
1961-1969 : Etudes de Médecine à Paris
1967-1970 : Internat en Médecine au Havre
1969 : Thèse de pédiatrie à Paris pour le Doctorat en Médecine
ma vie professionnelle
1970-1971 : Appelé du Service National Actif, psychiatre coopérant à Oran (Algérie)
1972 : Concours national du Psychiatricat, nommé chef de service
1973-1993 : Psychiatre fondateur de l’Etablissement Public de Secteur de La Roche sur Foron
Président de la Commission Médicale d’Etablissement
Conseiller régional du Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux
1993- 2008 : Service de psychiatrie infanto-juvénile au Centre Hospitalier d’Annecy
Création d’un Pôle adolescents, puis du Point Ecoute Jeunes
Plusieurs publications scientifiques et co-auteur de 3 ouvrages collectifs
1972 : Concours national du Psychiatricat, nommé chef de service
1973-1993 : Psychiatre fondateur de l’Etablissement Public de Secteur de La Roche sur Foron
Président de la Commission Médicale d’Etablissement
Conseiller régional du Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux
1993- 2008 : Service de psychiatrie infanto-juvénile au Centre Hospitalier d’Annecy
Création d’un Pôle adolescents, puis du Point Ecoute Jeunes
Plusieurs publications scientifiques et co-auteur de 3 ouvrages collectifs
mon engagement militant pour la justice sociale
1973: Adhésion à l’UGICT (CGT)
1974 : Adhésion au PS
1981 : Suppléant du candidat socialiste Gabriel GRANDJACQUES aux élections législatives(circonscription de la Vallée de l’Arve)
1983 : Responsable départemental du PS : Secrétaire fédéral aux Droits de l’Homme. Fondateur en Haute-Savoie avec Yves LEMOIGNE, du club rocardien Convaincre
1979-1999 : Responsable de plusieurs associations départementales à vocation sociale, dont présidences de l’ALAP (Association Logement, Accueil, Promotion des travailleurs migrants et de leurs familles), d’ISYS ( Interventions systémiques )
Depuis 2007 : Administrateur de Prévention Mont-BlancMembre du Comité Départemental de la Prévention Spécialisée
1974 : Adhésion au PS
1981 : Suppléant du candidat socialiste Gabriel GRANDJACQUES aux élections législatives(circonscription de la Vallée de l’Arve)
1983 : Responsable départemental du PS : Secrétaire fédéral aux Droits de l’Homme. Fondateur en Haute-Savoie avec Yves LEMOIGNE, du club rocardien Convaincre
1979-1999 : Responsable de plusieurs associations départementales à vocation sociale, dont présidences de l’ALAP (Association Logement, Accueil, Promotion des travailleurs migrants et de leurs familles), d’ISYS ( Interventions systémiques )
Depuis 2007 : Administrateur de Prévention Mont-BlancMembre du Comité Départemental de la Prévention Spécialisée
Archives du blog
-
▼
2008
(16)
- ► 03/09 - 03/16 (4)
- ► 03/02 - 03/09 (5)
- ► 02/24 - 03/02 (2)

