Selon le classement national établi par la Fondation Abbé Pierre, une commune qui a déjà beaucoup de logements locatifs sociaux voit son pourcentage augmenter faiblement, même si elle continue à en construire. C’est loin d’être le cas d’Annecy, qui partait de très bas et garde un retard considérable.
En 1983 nous avions 11,5% de « vrais » logements sociaux. 25 ans plus tard, nous sommes à 16,5% (Seynod et Meythet dépassent les 20%). Il y a eu un effort : la gauche a constamment bataillé pour l’obtenir, à la mairie et à l’agglomération…Mais nous sommes encore loin du compte !
Surtout, le classement établi par la Fondation Abbé Pierre ne considère pas le niveau de la demande de logements sociaux. Avec l’accroissement de la population sur l’agglomération et l’envolée des prix de l’immobilier, le retard ne se résorbe pas, il s’aggrave ! Les demandes sont chaque année plus nombreuses et l’attente plus longue.
En se contentant d’une approche sommaire de la question, la Fondation Abbé Pierre ne sert pas la cause qu’elle défend. Elle conforte la droite, les candidats du Nouveau Centre et de l’UMP, qui entendent se satisfaire d’une production minimaliste de logements sociaux.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire