J’aime ce département superbe, qui m’accueille depuis 35 ans : c’est en Haute-Savoie que ma vie familiale, professionnelle et militante s’est épanouie. En lien continu avec ceux qui, salariés ou bénévoles, se consacrent aux difficultés individuelles ou collectives des familles, de l’enfance et de l’adolescence.
Dans mes lourdes charges de pédopsychiatre hospitalier comme dans mes engagements associatifs, politiques et syndicaux, la construction du lien social et les institutions de la cité sont restées un objectif permanent. Les richesses intimes des personnes, les trésors et les tensions de l’espace familial, les aspirations conjuguées des générations et des groupes humains sont à mes yeux des valeurs précieuses, riches de leurs confrontations comme de leurs solidarités. Elles fondent l’aventure démocratique, passionnante et jamais achevée.
Sur un itinéraire militant commencé dés l’adolescence à la JEC et à l’UNEF, poursuivi au PSU puis au PS, j’ai longtemps choisi d’agir au sein de ce qu’on appelle bizarrement la « société civile » (en vérité : une citoyenneté partagée). Avec d’autres, nous nous sommes efforcés d’initier, d’élaborer, de promouvoir et de soutenir l’action institutionnelle de nos amis candidats ou élus, sollicitant à l’occasion l’humanisme et la raison de nos adversaires quand ils étaient au pouvoir. Retraité depuis peu, je suis désormais disponible pour assumer efficacement un mandat au Conseil Général.
Je fais d’abord le constat que notre assemblée départementale, farouchement conservatrice, s’est trop longtemps privée des richesses de l’initiative citoyenne. Elle reste très à distance des difficultés économiques et sociales de nombreux jeunes, des familles et des personnes âgées. Les élus de la majorité défendent aujourd’hui un modèle de société fondé sur des écarts de statuts insupportables entre catégories de citoyens, entre jeunes et adultes, entre exclus et intégrés… avec la conviction feinte que tout cela serait dans la nature des choses ! Or le chômage, la précarité, la souffrance sociale et l’exclusion ne sont ni une fatalité ni la conséquence d’une prétendue loi du marché. Ils ne sont pas non plus un hasard politique : nés d’une volonté spéculative, ils sont le fruit d’une violence faite à la cohésion sociale. Je crois, pour en être quotidiennement édifié, à la force de l’intelligence plurielle : les aspirations, les compétences et la sensibilité collectives sont autrement plus cohérentes que cet individualisme de masse auquel la majorité actuelle cherche à les réduire, sans doute pour les faire taire.
Une gestion rigoureuse, responsable et solidaire des ressources publiques, à laquelle je suis profondément attaché, n’est pour rien dans ces désordres. Je déplore par exemple l’augmentation importante de la dette du Département sur son budget 2008, sans contrepartie au service des citoyens-contribuables. Outre mon service hospitalier, j’ai fondé ou dirigé, souvent en gestion opérationnelle, plusieurs associations départementales à vocation sociale avec d’importantes charges budgétaires et humaines. J’ai même fini par obtenir un diplôme après de vraies études en économie : je sais qu’il ne faut pas rêver…
C’est pourquoi chacun des trois axes de mon programme s’appuie sur quelques engagements simples, positifs et concrets. Ils ne s’en inscrivent que plus résolument dans une politique départementale ambitieuse et soigneusement concertée : avec les habitants du canton comme avec les partenaires, tant au niveau de la ville d’Annecy qu’à ceux des communes voisines, des instances départementales, de la Région et de l’Etat.
Dans mes lourdes charges de pédopsychiatre hospitalier comme dans mes engagements associatifs, politiques et syndicaux, la construction du lien social et les institutions de la cité sont restées un objectif permanent. Les richesses intimes des personnes, les trésors et les tensions de l’espace familial, les aspirations conjuguées des générations et des groupes humains sont à mes yeux des valeurs précieuses, riches de leurs confrontations comme de leurs solidarités. Elles fondent l’aventure démocratique, passionnante et jamais achevée.
Sur un itinéraire militant commencé dés l’adolescence à la JEC et à l’UNEF, poursuivi au PSU puis au PS, j’ai longtemps choisi d’agir au sein de ce qu’on appelle bizarrement la « société civile » (en vérité : une citoyenneté partagée). Avec d’autres, nous nous sommes efforcés d’initier, d’élaborer, de promouvoir et de soutenir l’action institutionnelle de nos amis candidats ou élus, sollicitant à l’occasion l’humanisme et la raison de nos adversaires quand ils étaient au pouvoir. Retraité depuis peu, je suis désormais disponible pour assumer efficacement un mandat au Conseil Général.
Je fais d’abord le constat que notre assemblée départementale, farouchement conservatrice, s’est trop longtemps privée des richesses de l’initiative citoyenne. Elle reste très à distance des difficultés économiques et sociales de nombreux jeunes, des familles et des personnes âgées. Les élus de la majorité défendent aujourd’hui un modèle de société fondé sur des écarts de statuts insupportables entre catégories de citoyens, entre jeunes et adultes, entre exclus et intégrés… avec la conviction feinte que tout cela serait dans la nature des choses ! Or le chômage, la précarité, la souffrance sociale et l’exclusion ne sont ni une fatalité ni la conséquence d’une prétendue loi du marché. Ils ne sont pas non plus un hasard politique : nés d’une volonté spéculative, ils sont le fruit d’une violence faite à la cohésion sociale. Je crois, pour en être quotidiennement édifié, à la force de l’intelligence plurielle : les aspirations, les compétences et la sensibilité collectives sont autrement plus cohérentes que cet individualisme de masse auquel la majorité actuelle cherche à les réduire, sans doute pour les faire taire.
Une gestion rigoureuse, responsable et solidaire des ressources publiques, à laquelle je suis profondément attaché, n’est pour rien dans ces désordres. Je déplore par exemple l’augmentation importante de la dette du Département sur son budget 2008, sans contrepartie au service des citoyens-contribuables. Outre mon service hospitalier, j’ai fondé ou dirigé, souvent en gestion opérationnelle, plusieurs associations départementales à vocation sociale avec d’importantes charges budgétaires et humaines. J’ai même fini par obtenir un diplôme après de vraies études en économie : je sais qu’il ne faut pas rêver…
C’est pourquoi chacun des trois axes de mon programme s’appuie sur quelques engagements simples, positifs et concrets. Ils ne s’en inscrivent que plus résolument dans une politique départementale ambitieuse et soigneusement concertée : avec les habitants du canton comme avec les partenaires, tant au niveau de la ville d’Annecy qu’à ceux des communes voisines, des instances départementales, de la Région et de l’Etat.
1°) ENGAGER UNE DYNAMIQUE DE FRATERNITE
Des services sont à améliorer auprès des personne âgées ( souvent trop isolées à domicile ou délaissées dans des collectivité aux moyens insuffisants) des tout-petits ( trop peu de solutions d’accueil, des places de crèche ou de garderie se créent mais d’autres se ferment, les services publics de proximité sont inexistant) des jeunes à intégrer, protéger, former ou orienter, des parents à secourir ou conseiller, des personnes handicapées à accompagner…De façon concrète, je m’engage à promouvoir sur le bassin d’Annecy, une Maison des Adolescents. Ouverte aux jeunes, aux parents et grands-parents, éducateurs, enseignants, bénévoles…ce lieu-ressources sera animé sur des horaires plutôt péri-scolaires, par mutualisation des dispositifs institutionnels ou associatifs existants, et visera à optimiser l’accessibilité, la compétence et la complémentarité de ces intances.
2°) PROMOUVOIR UN CADRE DE VIE DE QUALITE
D’énormes efforts d’équipement sont nécessaires sur les logements existants et à venir, les bâtiments publics, les espaces extérieurs, des transports intercommunaux non polluants, des lignes ferroviaires locales ( le réseau est pitoyable…et on endette encore le contribuable pour une autoroute qui crée un afflux de véhicules polluants, défigure le paysage et ne profitera qu’aux privilégiés). Mais il faut avant tout faire droit à une culture du développement durable. Les enfants y sont souvent plus sensibles, eux qui assumeront nos dettes et les effets climatiques de notre imprévoyance. Je m’engage donc à une campagne pédagogique interactive et… « durable ». Elle permettra à la fois de promouvoir les changements indispensables dans les comportements écologiques individuels et collectifs, de recueillir les idées novatrices dont les jeunes ont le secret, et d’introduire dans les familles des discussions fécondes.
(NB : Non, je ne m’engage PAS à justifier la coupable opposition de mon confrère et voisin, président de l’Assemblée Nationale, au moratoire sur le maïs génétiquement modifié ! )
3°) INSTAURER UNE DEMOCRATIE PARTICIPATIVE
Je résume ici un double engagement : je saurai vous trouver, ET vous saurez où me trouver (contents ou pas contents). Je ne m’abriterai ni dans les salons feutrés d’un cercle de notables, ni dans la virtualité du blog… même si l’un et l’autre peuvent servir ! J’ai trop travaillé dans le syndicalisme et les associations pour me priver aujourd’hui du levier irremplaçable d’une concertation réactive, en aval comme en amont de la décision politique. Je m’engage donc d’une part à ouvrir au public une permanence mensuelle, d’autre part à rencontrer les responsables associatifs et syndicaux à leur convenance, en fonction de l’actualité et de l’évolution des dossiers. J’éditerai une lettre trimestrielle d’information et d’échange sur les actions en cours. Ce qui ne m’empêchera pas d’être plus largement présent sur le terrain…et attentif à vos messages sur le blog.
Au plaisir de vous rencontrer !
Jean DARROT
