vendredi 7 mars 2008

Soutien de Ségolène Royal


MISE AU POINT

Sur le blog de Dominique PUTHOD, sa suppléante Roselyne DRUZ-AMOUDRY réagit vivement à ma dernière lettre de campagne. Sans entrer dans la polémique, je souhaite préciser :

1) Dominique PUTHOD est vice-président sortant du Conseil Général, adjoint au Maire d’Annecy. Il a vocation à défendre un bilan et son programme s’inscrit dans la continuité, en phase avec la politique locale et nationale de la majorité présidentielle. Je combats cette politique, je conteste ce bilan et mon projet s’inscrit dans une perspective d’opposition…L’affrontement est inévitable : c’est la règle démocratique et je ne vois là rien d’inconvenant.

2) Je n’ai mis en cause ni l’éthique, ni le dévouement ni la personne de Dominique PUTHOD, que je tiens en haute estime et en sympathie. Tous les électeurs le savent.

3) Mon propos comportait une inexactitude : le Conseil Général a bien mis en place un établissement public foncier départemental…C’est la Communauté d’Agglomération Annécienne qui a refusé d’y adhérer. Et voilà l’erreur du novice aussitôt promue en « tissu de contre-vérités » !

Pour le reste : adversaire de Dominique PUTHOD, je partage avec lui des convictions républicaines et, je crois, une démarche d’authenticité. Nous n’avons ni le goût ni l’utilité de mentir aux citoyens. Gagnant ou perdant, je me réjouis qu’il en soit ainsi.

jeudi 6 mars 2008

DESINFORMATION: RESTONS "CLEAN" !...

Quelques (rares) électeurs m'ont contesté le droit de diffuser, après le 25 février, d'autres textes que celui de ma profession de foi officielle : ils disent se référer à un étrange avertissement mis en ligne par Dominique PUTHOD sur son blog.

Renseignements pris, l'article qui pourrait correspondre (Art 125 du Code Electoral, 3ème alinea) est abrogé depuis de nombreuses années. Je confirme donc que cette pratique est parfaitement règlementaire. Elle s'offre d'ailleurs au service des citoyens qui, quelles que soient leurs convictions, apprécient d'être informés, de réfléchir et de débattre. Rappelons que notre matériel de campagne est resté des plus sobres au regard de celui des autres candidats: 3 lettres à thème sur papier recyclé, nos mini-cartes de visite et le présent blog (qui compte il est vrai, prés de 1000 visites sur un mois de mise en ligne). Enfin nous prenons, Monique LAPERRIERE et moi, beaucoup de plaisir à ces rencontres qui s'avèrent édifiantes, quel que puisse être le résultat final du scrutin. Donc, continuons...et rendez-vous dimanche prochain !

SANTE PUBLIQUE: L'INCURIE ET LE PILLAGE

La Santé avec la droite, c’est déjà :

* Médicaments et visites toujours moins remboursés
* Forfait hospitalier passé à 16 Euros
* Dépassements d’honoraires de plus en plus fréquents
* Forfait de 18 Euros sur les actes lourds
* Taxes SARKOZY sur chaque boîte de médicaments, chaque acte paramédical, chaque transport en ambulance.

En même temps, la Santé qu’on dit « en excédent de dépenses » reste un marché prospère :

* Les prix officiels des médicaments incluent 25% de frais de marketing supportés par la Sécurité Sociale et les malades, au seul bénéfice des industriels.
* Les dépassements d’honoraires médicaux se généralisent, sans règles ni transparence.
* La tarification hospitalière est entièrement conçue pour favoriser l’hospitalisation privée, dont les grandes enseignes réalisent des profits spectaculaires. A l’inverse, en pénalisant les taches de veille sanitaire, de prévention et d’intérêt général, elle est ruineuse pour les hôpitaux publics dont 70% sont en déficit.

L’amplification du déficit est une politique délibérée. Tout en culpabilisant malades et prescripteurs, les pouvoirs publics ferment les yeux sur des milliards de créances irrecouvrées. On prépare ainsi méthodiquement le discrédit du système, avant de le livrer aux assureurs privés qui n’attendent que cela.

Au niveau local, les collectivités recueillent les conséquences désastreuses de cette incurie pour les populations exposées : des patients impécunieux abandonnent leurs soins et leur suivi, les dispositifs de prévention sont empêchés, on voit réapparaître d’anciennes pathologies liées à la précarité…Des mesures énergiques sont indispensables :

* Dénoncer le désengagement de l’Etat sur les budgets sociaux
* Activer le réseau « ville-hôpital » pour assurer la permanence d’accès aux soins
* Simplifier les procédures d’indemnisation des professionnels de santé pour les patients relevant de la Couverture Maladie Universelle et de l’Aide Médicale d’Etat (CMU, AME) dont la prise en soins est de plus en plus souvent refusée.
* Amplifier et décloisonner les dispositifs de prévention, notamment en PMI (Protection Maternelle et Infantile) et sur les programmes d’accès aux soins de santé.

Mais seul le rétablissement d’une protection sociale digne d’un Etat moderne garantira des actions solidaires efficaces.

LES FAIBLESSES D'UN ELU CENTRISTE

LES FAIBLESSES D’UN ELU CENTRISTE

Peut-on raisonnablement donner quitus à Dominique PUTHOD pour son mandat de Conseiller Général ?
Elu avec une étiquette centriste en 2001, il tourne le dos à François BAYROU en 2007 pour soutenir Nicolas SARKOZY, dont on peut résumer les 9 premiers mois de présidence :

- Baisse du pouvoir d’achat pour la majorité des ménages et les personnes âgées
- Taxes et franchises nouvelles sur les soins et les médicaments
- Bouclier fiscal et franchises étendues pour les patrimoines et revenus élevés
- Dérégulation accélérée du marché du travail
- Asphyxie méthodique des services publics, pour mieux livrer aux groupes financiers privés la télévision, la santé, la protection sociale, l’énergie, les transports, les universités, la recherche
- Et de toute évidence (pour après les élections !…) : un plan de rigueur sans précédent.

Entre 2001 et 2008, le Conseil Général a régulièrement augmenté la part départementale de la taxe d’habitation, ce qui donne, pour un logement de référence de 90 m2 à Annecy-Novel :

* +45% sans enfant à charge
* +53% avec 2 enfants à charge
* +65% avec 3 enfants à charge
* L’augmentation a été plus forte encore pour les ménages à faibles ressources qui bénéficiaient jusqu’en 2006 de l’abattement spécial à la base, supprimé en 2007, rétabli à minima en 2008.

Au budget 2008, la dette du département augmente brusquement de 50%, augurant d’une probable augmentation des recettes fiscales en 2009 (après les élections bien sûr, là aussi). Sur cette même discussion budgétaire, l’assemblée départementale a rejeté la motion des Associations pluralistes des Maires, des Départements et des Régions de France (AMF, ADF, ARF) réclamant à l’Etat une meilleure maîtrise territoriale des recettes à vocation sociale. Dommage pour les électeurs de Haute-Savoie : les amis du gouvernement passent avant les actions solidaires…

La majorité a aussi refusé la création d’un établissement public foncier départemental. Résultat : à peine 20% des crédits communaux d’intervention foncière ont été consommés ; les promoteurs privés d’établissements de retraite amortissent l’achat du terrain en pratiquant des prix de journée prohibitifs ; enfin le parc locatif aidé ne représente que 16% des logements sur l’agglomération d’Annecy.

L’homme d’honneur (Dominique PUTHOD en est un, assurément) doit aujourd’hui assumer ses alliances et leurs conséquences. Opposée à la-sienne, ma candidature vise à stopper cette politique inégalitaire et à bâtir un budget départemental solidaire.