Le 16 mars, Dominique PUTHOD, conseiller général sortant, a été réélu sur le canton d’Annecy Nord-Est. Je m’incline devant cette victoire de la droite.
J’adresse un très grand merci aux 1750 électeurs qui m’ont apporté leur voix au second tour. Cette campagne a été claire, digne et cohérente. Ensemble, nous avons combattu une politique, critiqué un bilan, proposé un projet raisonnable et solidaire. Je salue le courage des militants et des électeurs de la gauche : je leur confirme qu’au-delà de la déception que nous partageons aujourd’hui, ils me trouveront toujours à leurs côtés.
A mon adversaire Dominique PUTHOD, j’adresse mes félicitations et mes vœux très cordiaux pour un mandat de 6 ans au service du département mais aussi de tous les citoyens du canton. Je tiens à lui transmettre un double témoignage :
1) Les conditions de vie de beaucoup d’Annéciens se sont détériorées, qu’il s’agisse de se loger, de travailler ou de trouver un emploi, d’élever ses enfants, de se déplacer, de se soigner ou simplement de se nourrir. Les écarts de statut se creusent et on peut être inquiets sur la capacité du corps social à supporter longtemps de telles tensions.
2) Le taux impressionnant d’abstentions ( 63,30% ) signale un niveau alarmant de désespérance. Le nouvel élu aura fort à faire pour restaurer la sollicitude du Conseil Général envers sa population en difficultés.
Je formule ces deux messages avec gravité : je fais appel à l’homme de cœur pour qu’il les entende et s’attache à y remédier.
mardi 18 mars 2008
jeudi 13 mars 2008
DEUXIEME TOUR :TOUS AUX URNES !
Je tiens d’abord à saluer et remercier les 1572 électeurs qui le 9 mars, m’ont accordé leurs voix dès le premier tour des élections cantonales, permettant la mise en ballottage du conseiller général sortant.
Chacun sait que notre département reste gravement sous-équipé, qu’il s’agisse de l’accès au logement, des réservations foncières, des transports, des équipements collectifs ou du personnel social. Alors que la majorité se glorifie d’un bilan triomphant, les conditions de vie se détériorent pour les familles les moins aisées, les personnes âgées, les parents isolés, les jeunes en difficulté… La menace est réelle, de voir confortée pour longtemps cette autosatisfaction, et les écarts de statuts s’aggraver encore dans la population.
Cette campagne reste pour Monique LAPERRIERE et moi une rencontre dense et prometteuse avec les électeurs du canton. Les personnes comme les collectifs nous ont souvent permis d’aller au fond des choses : tant pour ce qui concerne l’analyse et le débat politique que pour la présentation de nos projets. Entre les candidats, il n’y a malheureusement pas eu de confrontation objective. Les internautes savent que j’ai été traité de menteur, critiquant mais ne proposant rien… J’ai même pu lire, incrédule, sous la plume de Dominique PUTHOD, un sarcasme inattendu à l’endroit de celui « qui tente d’être élu à un premier mandat à l’âge de 65 ans…» !
Ces maladresses ne comptent pas. Je n’ai jamais attaqué l’homme, par contre oui : j’ai combattu une politique conservatrice, contesté un bilan inégalitaire et frileux, avancé un projet raisonnable et solidaire. Et je constate avec gravité que dans ce département qui ne compte que 2 conseillers généraux socialistes sur 34 élus, contester l’excellence de la gestion majoritaire est perçu comme un scandale.
Les combinaisons de la droite pour conserver la mairie d’Annecy ne sont plus d’actualité. Ne laissons pas échapper une chance de faire entendre la voix de l’opposition au Conseil Général. Chaque bulletin compte : allez voter massivement !
Le 16 mars, j’appelle les citoyens de toutes les sensibilités de la gauche plurielle à rassembler leurs voix sur ma candidature.
Chacun sait que notre département reste gravement sous-équipé, qu’il s’agisse de l’accès au logement, des réservations foncières, des transports, des équipements collectifs ou du personnel social. Alors que la majorité se glorifie d’un bilan triomphant, les conditions de vie se détériorent pour les familles les moins aisées, les personnes âgées, les parents isolés, les jeunes en difficulté… La menace est réelle, de voir confortée pour longtemps cette autosatisfaction, et les écarts de statuts s’aggraver encore dans la population.
Cette campagne reste pour Monique LAPERRIERE et moi une rencontre dense et prometteuse avec les électeurs du canton. Les personnes comme les collectifs nous ont souvent permis d’aller au fond des choses : tant pour ce qui concerne l’analyse et le débat politique que pour la présentation de nos projets. Entre les candidats, il n’y a malheureusement pas eu de confrontation objective. Les internautes savent que j’ai été traité de menteur, critiquant mais ne proposant rien… J’ai même pu lire, incrédule, sous la plume de Dominique PUTHOD, un sarcasme inattendu à l’endroit de celui « qui tente d’être élu à un premier mandat à l’âge de 65 ans…» !
Ces maladresses ne comptent pas. Je n’ai jamais attaqué l’homme, par contre oui : j’ai combattu une politique conservatrice, contesté un bilan inégalitaire et frileux, avancé un projet raisonnable et solidaire. Et je constate avec gravité que dans ce département qui ne compte que 2 conseillers généraux socialistes sur 34 élus, contester l’excellence de la gestion majoritaire est perçu comme un scandale.
Les combinaisons de la droite pour conserver la mairie d’Annecy ne sont plus d’actualité. Ne laissons pas échapper une chance de faire entendre la voix de l’opposition au Conseil Général. Chaque bulletin compte : allez voter massivement !
Le 16 mars, j’appelle les citoyens de toutes les sensibilités de la gauche plurielle à rassembler leurs voix sur ma candidature.
LE SOUTIEN DU CANDIDAT COMMUNISTE
« J’appelle les électrices et les électeurs à voter Jean DARROT.
Son adversaire, de droite, est membre de la majorité départementale et un fidèle soutien à la majorité présidentielle. Nous souffrons tous de cette politique, il doit être battu.
L’élection de Jean DARROT, d’un conseiller général de gauche, sera un point d’appui pour tous. Seul le rassemblement sur les valeurs de gauche peut permettre de gagner. »
Merci Gilles, pour ce soutien loyal et fraternel : il conforte les valeurs que nous partageons.
Son adversaire, de droite, est membre de la majorité départementale et un fidèle soutien à la majorité présidentielle. Nous souffrons tous de cette politique, il doit être battu.
L’élection de Jean DARROT, d’un conseiller général de gauche, sera un point d’appui pour tous. Seul le rassemblement sur les valeurs de gauche peut permettre de gagner. »
Merci Gilles, pour ce soutien loyal et fraternel : il conforte les valeurs que nous partageons.
LES LAURIERS AMBIGUS DE LA FONDATION ABBE PIERRE
Selon le classement national établi par la Fondation Abbé Pierre, une commune qui a déjà beaucoup de logements locatifs sociaux voit son pourcentage augmenter faiblement, même si elle continue à en construire. C’est loin d’être le cas d’Annecy, qui partait de très bas et garde un retard considérable.
En 1983 nous avions 11,5% de « vrais » logements sociaux. 25 ans plus tard, nous sommes à 16,5% (Seynod et Meythet dépassent les 20%). Il y a eu un effort : la gauche a constamment bataillé pour l’obtenir, à la mairie et à l’agglomération…Mais nous sommes encore loin du compte !
Surtout, le classement établi par la Fondation Abbé Pierre ne considère pas le niveau de la demande de logements sociaux. Avec l’accroissement de la population sur l’agglomération et l’envolée des prix de l’immobilier, le retard ne se résorbe pas, il s’aggrave ! Les demandes sont chaque année plus nombreuses et l’attente plus longue.
En se contentant d’une approche sommaire de la question, la Fondation Abbé Pierre ne sert pas la cause qu’elle défend. Elle conforte la droite, les candidats du Nouveau Centre et de l’UMP, qui entendent se satisfaire d’une production minimaliste de logements sociaux.
En 1983 nous avions 11,5% de « vrais » logements sociaux. 25 ans plus tard, nous sommes à 16,5% (Seynod et Meythet dépassent les 20%). Il y a eu un effort : la gauche a constamment bataillé pour l’obtenir, à la mairie et à l’agglomération…Mais nous sommes encore loin du compte !
Surtout, le classement établi par la Fondation Abbé Pierre ne considère pas le niveau de la demande de logements sociaux. Avec l’accroissement de la population sur l’agglomération et l’envolée des prix de l’immobilier, le retard ne se résorbe pas, il s’aggrave ! Les demandes sont chaque année plus nombreuses et l’attente plus longue.
En se contentant d’une approche sommaire de la question, la Fondation Abbé Pierre ne sert pas la cause qu’elle défend. Elle conforte la droite, les candidats du Nouveau Centre et de l’UMP, qui entendent se satisfaire d’une production minimaliste de logements sociaux.
LE MOT DE MONIQUE LAPERRIERE, CANDIDATE SUPPLEANTE
"· Vous avez pu rencontrer votre candidat, Jean DARROT : par son écoute attentive, ses arguments sincères et ses compétences, il a su vous convaincre. Vous lui avez accordé votre confiance : votre vote lui a permis d’accéder au second tour.
· Vous n’avez pas eu de contact personnel avec votre candidat, Jean DARROT : sa campagne de proximité se voulait personnelle, sereine et sans tapage. Mais vous avez lu ses 4 tracts et sa profession de foi, qui reflètent sa détermination à rester au service de tous.
· En qualité de suppléante de Jean DARROT, j’ai pu apprécier sa capacité d’écoute, sa droiture et ses grandes compétences. Je témoigne aussi des ambitions audacieuses et solidaires qui l’animent, pour la Haute-Savoie et notre canton. En l’élisant le 16 mars, vous doterez le Conseil Général d’un serviteur efficace et authentique du Département. "
Monique est une militante infatigable, d’une présence aussi délicate qu’efficace. Ses propos me touchent mais je souhaite, quoiqu’il arrive, que chacun bénéficie longtemps de son sourire et de sa générosité.
· Vous n’avez pas eu de contact personnel avec votre candidat, Jean DARROT : sa campagne de proximité se voulait personnelle, sereine et sans tapage. Mais vous avez lu ses 4 tracts et sa profession de foi, qui reflètent sa détermination à rester au service de tous.
· En qualité de suppléante de Jean DARROT, j’ai pu apprécier sa capacité d’écoute, sa droiture et ses grandes compétences. Je témoigne aussi des ambitions audacieuses et solidaires qui l’animent, pour la Haute-Savoie et notre canton. En l’élisant le 16 mars, vous doterez le Conseil Général d’un serviteur efficace et authentique du Département. "
Monique est une militante infatigable, d’une présence aussi délicate qu’efficace. Ses propos me touchent mais je souhaite, quoiqu’il arrive, que chacun bénéficie longtemps de son sourire et de sa générosité.
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